points clés du sujet
- Faux démarchage téléphonique promettant des remboursements ostéo à 100% pour les seniors.
- Dix victimes identifiées dans une seule résidence, pertes moyennes de 1 500 euros par personne.
- Retraités de 65 à 82 ans ciblés via leurs données médicales supposées.
- Mécanisme d’arnaque sophistiqué utilisant de faux codes Sécurité sociale.
premiers signes inquiétants
Tout commence mardi dernier par des appels ciblés vers 14h, heure du repas dans la résidence. Les escrocs se présentent comme agents de liaison Sécurité sociale, connaissent parfaitement l’âge et les pathologies articulaires de leurs victimes. Ils évoquent une « nouvelle mesure gouvernementale » permettant aux seniors de bénéficier de soins ostéopathiques entièrement pris en charge.
« Il connaissait mon arthrose cervicale, mes séances chez le kiné… Je me suis dit que c’était forcément officiel »
— @Claudette78
révélation choquante
L’arnaque repose sur un « frais d’adhésion unique » de 240 euros, prétendument remboursé sous 48h avec les premiers soins. Les victimes reçoivent même de faux courriers aux logos Ameli parfaitement imités. L’enquête révèle que plus de 200 appels similaires ont été passés dans le département cette semaine, suivant exactement le même script.
« Le courrier était parfait, avec mon numéro de Sécurité sociale… J’ai versé 2 400€ pour ma femme et moi »
— @PierreM
conséquences dramatiques
Les victimes découvrent l’arnaque en contactant directement leur CPAM ou en tentant de prendre rendez-vous chez les ostéopathes « partenaires » qui n’existent pas. Certaines ont vidé leur livret d’épargne, d’autres ont emprunté à leur famille. Attention : ces escrocs disposent de fichiers médicaux détaillés et adaptent leur discours aux pathologies réelles de chaque senior contacté.
« Ma grand-mère pleure depuis trois jours… C’était l’argent pour ses obsèques qu’elle avait mis de côté »
— @Julie_M
et maintenant ?
L’enquête préliminaire révèle que les appels proviennent de centres d’appels situés à l’étranger, mais utilisant des numéros français. Comment ces criminels ont-ils eu accès aux dossiers médicaux des victimes ? Et combien de seniors ont déjà été contactés sans encore réaliser l’arnaque ?
