points clés du sujet
- Faux techniciens EDF opérant en binôme avec badges contrefaits et combinaisons officielles.
- 23 victimes en 5 jours, toutes âgées de 65 à 89 ans, pour un préjudice total estimé à 87 000€.
- Résidents des immeubles haut de gamme du 6ème arrondissement exclusivement visés.
- Connaissance troublante des habitudes des victimes et de l’agencement des logements.
premiers signalements alarmants
Tout commence mardi matin, avenue Maréchal Foch. Marguerite, 78 ans, ouvre sa porte à deux hommes en combinaison bleue portant des badges EDF. Ils évoquent un « risque de surtension critique » nécessitant une intervention immédiate sur son compteur situé dans sa cuisine. Pendant qu’un des hommes la distrait avec des explications techniques, l’autre fouille discrètement son appartement.
« Ils connaissaient mon nom, mon étage, ils savaient même que j’avais un chat ! J’ai trouvé ça rassurant au début, puis j’ai réalisé l’arnaque quand j’ai découvert mon coffret à bijoux vide. »
— @Marguerite78
une organisation redoutable
L’analyse des témoignages révèle une méthode rodée : les escrocs connaissent les noms des victimes, leur situation familiale et même la disposition de leur logement. Les enquêteurs soupçonnent un repérage préalable de plusieurs semaines, possiblement facilité par une complicité interne. Les badges EDF, d’une qualité remarquable, ont trompé même les plus méfiants.
« Le plus troublant, c’est qu’ils savaient que ma fille habitait à Marseille et que mon mari était décédé l’an dernier. Comment ont-ils eu ces informations ? »
— @VictimeAnonyме
un traumatisme collectif
Au-delà des pertes financières, c’est tout un quartier qui vit dans l’angoisse. Les victimes témoignent de troubles du sommeil, de crises d’angoisse et d’une méfiance généralisée envers tout intervenant. Plusieurs résidences ont renforcé leur sécurité, mais l’inquiétude persiste : les malfaiteurs reviendront-ils ? D’autres quartiers sont-ils visés ?
« Ma mère ne dort plus, elle vérifie dix fois les serrures. Elle qui était si sociable refuse maintenant d’ouvrir à quiconque. C’est révoltant ! »
— @FilleIndignee
et maintenant ?
Alors que la police scientifique analyse les indices relevés chez les victimes, une question obsède les enquêteurs : comment ces escrocs ont-ils obtenu des informations si précises sur leurs cibles ? Une fuite dans les services municipaux est-elle à l’origine de cette vague criminelle qui pourrait s’étendre à d’autres villes ?
