points clés du sujet
- Faux courriers officiels promettant des exemptions fiscales aux retraités dès 2026.
- Demandes de « frais de traitement » allant de 180 à 4 800 euros par virement bancaire.
- 12 victimes recensées à Saint-Étienne, majoritairement des seniors de plus de 70 ans.
- Documents contrefaits d’une qualité troublante imitant parfaitement les en-têtes officiels.
premiers signaux d’alarme
Tout a commencé mardi matin rue Bergson, quand Micheline D., 74 ans, reçoit un courrier aux allures officielles. L’en-tête Ministry des Finances, le cachet préfectoral, tout semble authentique. Le document promet une exemption totale de taxe foncière moyennant des frais administratifs de 380 euros.
« Le papier était parfait, même la signature ressemblait à celle du préfet. J’ai pensé que c’était enfin une bonne nouvelle pour nous les retraités. »
— @MichelineStEt
la mécanique impitoyable
L’enquête révèle un système rodé : après le virement des « frais », les victimes reçoivent un second courrier exigeant des « compléments de dossier » pour des montants encore plus élevés. Pierre M., retraité du quartier Montaud, a ainsi versé 4 800 euros en trois virements successifs avant de réaliser l’escroquerie.
« Ils m’appelaient trois fois par jour, me pressaient en disant que le dossier allait être annulé. J’ai complètement paniqué. »
— @PierreMontaud
des dégâts psychologiques majeurs
Au-delà des pertes financières, c’est la confiance des victimes qui vacille. Plusieurs ont développé des symptômes d’anxiété, refusant désormais d’ouvrir leur courrier. La brigade de gendarmerie locale recense une augmentation de 300% des signalements depuis jeudi.
« Ma mère ne dort plus, elle vérifie ses comptes dix fois par jour. Ces gens ont détruit sa sérénité de retraitée. »
— @FilleVictime42
et maintenant ?
Les enquêteurs soupçonnent un réseau organisé disposant d’informations précises sur les revenus des retraités stéphanois. Mais comment les escrocs se procurent-ils ces données si personnelles ? L’enquête ne fait que commencer…
